Comment parler d’une fausse couche aux enfants : entre douleur, douceur et transmission
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Ici, je vous partage des conseils concrets, des outils de naturopathe, des témoignages et des réflexions sur la fertilité, la grossesse, le parcours PMA, et l’accompagnement global du corps et du mental.
Que vous soyez en essai bébé ou déjà en parcours médical, vous trouverez ici des ressources pour vous sentir plus alignée et informée.
Comment parler d’une fausse couche aux enfants : entre douleur, douceur et transmission
La fausse couche, ou l'arrêt spontané d’une grossesse, est une réalité douloureuse que traversent de nombreuses femmes et couples. Mais quand il s’agit d’en parler à un enfant, les choses deviennent encore plus délicates. Entre le poids des émotions, les mots qu’on ne trouve pas toujours, et la peur d’en dire trop ou pas assez, on se retrouve souvent démunie. C’est un sujet qui mérite pourtant qu’on s’y attarde — pour nos enfants, et pour nous.
Dans cet article, j’utilise indifféremment les termes fausse couche, arrêt de grossesse ou grossesse arrêtée. Aucun de ces termes ne rend justice à la douleur vécue. Aucun ne la diminue. Mais ce sont les mots que nous avons.
Beaucoup de femmes se demandent : Faut-il en parler à mon enfant ? À quel âge ? Avec quels mots ?
La réponse ne sera jamais universelle. Mais ce que je peux partager ici, c’est mon expérience personnelle, et une ressource précieuse que j’ai découverte récemment : le livre "Une miette et des paillettes" d’Anne Rehbinder.
Ce petit ouvrage, écrit avec tendresse et poésie, est destiné aux enfants. Il aborde l’arrêt d’une grossesse vu à travers les yeux d’une petite fille qui aurait dû devenir grande sœur. Avec des images simples. Et beaucoup d’amour.
Je l’ai lu avec Jeanne, ma fille de 8 ans. Plusieurs fois. Elle m’a posée beaucoup de questions. Et j’ai vu à quel point ce livre pouvait ouvrir des portes. Faciliter les échanges. Apporter des réponses, même quand on n’a pas les bons mots soi-même.
Dans de nombreux parcours de fertilité — et en particulier en PMA — certains embryons s’accrochent, puis repartent.
C’est ce qui m’est arrivé. Avant Jeanne, il y a eu un transfert d’embryon. Il s’est implanté. Puis la grossesse s’est arrêtée.
Cet événement fait partie de mon histoire. Et de celle de Jeanne, même si elle n’était pas encore née.
Mon activité professionnelle m’a amenée à rendre mon parcours public. À en parler ouvertement. Et bientôt, Jeanne pourra elle aussi lire ce que j’ai écrit, voir ce que j’ai partagé. Alors j’ai préféré lui en parler moi-même. Lui raconter cette part de notre histoire. Répondre à ses questions avant qu’elle ne les formule seule.
Même si votre parcours n’a pas été rendu public, je crois profondément qu’il est préférable de ne pas faire comme si de rien n’était.
Les enfants sont intuitifs. Ils sentent les émotions non dites. Les silences qui pèsent. Et les absences non nommées.
Mettre des mots, même imparfaits, c’est offrir à son ou ses enfants un cadre de compréhension
C’est reconnaître ce qui a été vécu. C’est aussi, souvent, une étape importante dans votre propre chemin de guérison.
Chaque histoire est unique : il n’y a pas une seule bonne façon de parler d’un arrêt de grossesse à un enfant. Il n’y a pas de méthode parfaite. Il n’y a que des tentatives sincères de vérité. Et c’est déjà beaucoup.
Même si les mots ne viennent pas facilement. Même si l’émotion vous serre la gorge. Même si vous ne savez pas par où commencer. Le silence, parfois, fait plus de bruit qu’un mot
Ce sujet me touche d’autant plus qu’il fait écho à ce que je propose dans ma méthodologie Fertilité Naturelle.
Quand on traverse des parcours de fertilité complexes, on a souvent l’impression que tout nous échappe. Que notre corps est défaillant. Que la médecine décide à notre place.
Ce que je propose, c’est un autre chemin :
- Un chemin où on retrouve du sens.
- Où on reprend une place active dans ce qu’on traverse.
- Où on agit concrètement sur ce qui est entre nos mains.
Dans l’atelier Fertilité Naturelle, je vous explique comment vous pouvez agir dès maintenant sur votre fertilité. Sans vous épuiser. Sans vous culpabiliser. Et surtout : avec une clarté nouvelle sur ce que vous pouvez vraiment faire.
Cet atelier est gratuit, sans engagement. Et j’y partage aussi des éléments très personnels de mon propre parcours, que je n’ai encore jamais racontés ailleurs.
Parce que devenir actrice de son parcours change tout. Même ce qu'on croyait figé.
Naturopathe